Guinée Atlanticactu/ Bissau/ Maïmuna Djalô Décidément, Umaru EMBALÒ arrivé à la tête de la Guinée Bissau par le truchement de certains Chefs d’État de la CEDEAO, ne compte pas respecter le calendrier républicain. Après avoir dissout illégalement l’Assemblée Nationale Populaire à deux reprises, le « général du Gaabu » veut prolonger son bail à la Présidence de […]
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Guinée
Atlanticactu/ Bissau/ Maïmuna Djalô
Décidément, Umaru EMBALÒ arrivé à la tête de la Guinée Bissau par le truchement de certains Chefs d’État de la CEDEAO, ne compte pas respecter le calendrier républicain. Après avoir dissout illégalement l’Assemblée Nationale Populaire à deux reprises, le « général du Gaabu » veut prolonger son bail à la Présidence de la République.
À quelques deux mois de la fin de son mandat, le successeur du très controversé José Mario VAZ , Umaro Sissoco EMBALÒ ne veut pas quitte le pouvoir, encore moins organiser les élections présidentielles et législatives.
Le « général du Gaabu » conscient de son impopularité du fait de son bilan désastreux lors de son mandat contesté, a réaffirmé que les élections présidentielles n’auront lieu qu’en novembre 2025, argumentant qu’il a, en fait, pris les fonctions de président de la Guinée-Bissau en septembre 2020, lorsque la décision de justice sur le litige électoral a été rendue. Une posture considérée comme un dilatoire, selon Alberto SANHÀ, membre du Madem G-15.
» Umaru EMBALÒ qui a été désavoué largement lors des législatives anticipées, continue son dilatoire. Malheureusement, la CEDEAO prompte à sanctionner les prises de pouvoir par les militaires en Afrique de l’ouest, feigne d’ignorer les différents coups d’état institutionnels du général du Gaabu depuis 2020″, se plaint Alberto SANHÀ.
La vérité est que Umaro Sissoco EMBALÒ a dû confondre ses calculs, car sa prestation de serment a eu lieu le 27 février 2020 à l’hôtel Azalai de Bissau, sous la présence des militaires de la CEDEAO déployés dans le cadre d’une mission.
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